Manuel d’utilisation de l' A.R.C.C.
Volume I : Guide de démarrage rapide (Quick Start Guide)
Ce guide a pour but d’indiquer comment se servir de l’A.R.C.C., l’Advanced Ryzom Content Creator. L’A.R.C.C. est un outil permettant de créer des scripts qui seront interprétés par un serveur web et qui pourront interagir avec le serveur de Ryzom
Dès la connexion, l’utilisateur se trouve sur une page offrant l’accès aux différents éléments de l’ARCC.
La zone 1 affiche l’emplacement de l’event dans l’arborescence des dossiers. Chaque lien cliquable permet de remonter dans le dossier désiré.
La zone 2 permet de créer un nouveau script ou une nouvelle base de données.
La zone 3 a deux utilitaires :
les paramètres | |
les traductions |
La zone 4 contient les scripts créés dans l'event affiché dans la zone 1 (ici « New Event »).
La partie inférieure contient la signification des pastilles colorées qui sont accolées aux scripts.
La partie médiane contient la liste des scripts associés à l’event.
À chaque script est associé un ensemble d’indicateurs et d’actions, listés ici dans l’ordre d’affichage de gauche à droite.
Un script simple | |
un script lié, c'est-à-dire, attribué à un PNJ |
La zone 5 affiche la liste des bases de données de l’event . |
Pour créer un script, il suffit de donner son nom dans le champ texte de la zone 2 de la page d’event et de taper <entrée> ou de cliquer sur le bouton « add ». La création du script ouvre la fenêtre suivante composée de cinq zones.
La zone 1 affiche l’emplacement de l’event dans l’arborescence des dossiers jusqu’à l’event qui contient les scripts en cours. Chaque lien cliquable permet de remonter dans le dossier désiré.
La zone 2 permet de tester script.
La zone 3 permet de gérer le code source et l’historique des modifications.
La zone 4 affiche des informations complémentaires pour l’exécution du script.
La zone 5 gère la création proprement dite du script.
La méthode la plus rapide et la moins fatigante pour créer un script est de le copier à partir d’un autre qui ressemble à ce que l’on souhaite. Cette méthode est très pratique pour rapidement créer un script qui ressemble à un autre, mais il faudra apprendre à le modifier tôt ou tard... sinon à quoi serviraient deux scripts identiques au nom près ? Ce sera le volume II de ce manuel d'utilisation de l'ARCC.
Créer le nouveau script avec les valeurs par défaut.
1) Écrire le nom du nouveau script (« script1 » dans l’exemple) ;
2) s’assurer qu’il s’agit d’un script (valeur par défaut) ;
3) cliquer sur « add » ou taper <enter>.
4 et 5) Le nouveau script est ajouté à la liste.
6) Pour l’exemple, imaginons que l’on veuille recopier « Script2 » dans « Script1 ».
Ouvrir le script que l’on souhaite copier
Il suffit de cliquer sur le lien « Script2 », de l’exemple, ce qui ouvre la fenêtre de script.
7) Cliquer sur « View Source Code » pour afficher le code source.
Ce qui apparait n’est pas des plus exploitables pour un copié/collé.
8) Cliquer sur « Base64 » pour avoir un affichage compact du code généré.
L’affichage correspond à un fichier aisément copiable (Jeu de caractères ASCII imprimables). Pour le copier il suffit de le stocker dans un presse-papier par une méthode quelconque, par exemple : cliquer dans le texte (pour positionner le focus), puis taper <Ctrl>+A, <Ctrl>+C sur Windows et la majorité des Unices (Unix, Linux, BSD, Androïd...). Attention ! Si vous ne cliquez pas sur le texte, vous risquez de sauvegarder la fenêtre en entier avec ses icônes... ce qui n’est pas utile. 9) Une fois la copie faite, cliquer dans le chemin pour retrouver le script fraîchement créé (« Script1 » stocké dans « Event0 » de notre exemple)
Remplissage du nouveau script On rejoue les séquences 6 à 8 avec « Script1 » 6) ouverture du script 7) affichage du source 8) affichage du source en Base64
À ce niveau, cliquez dans le texte déjà présent (pour positionner le focus) et sélectionnez-le complètement (par exemple : en tapant <Ctrl>+A sur Windows et Unices) pour le remplacer par le texte mémorisé dans le presse-papier (par exemple, en tapant <Ctrl>+V). Quand le texte a été remplacé ; le sauvegarder :
10) Enregistrer son travail en cliquant sur le bouton Envoyer (Submit). Le « Script1 » est maintenant une copie du « Script2 »
Les bases de données de l’ARCC servent à stocker des informations comme le nombre de MP d’un certain type récupéré par un certain joueur. Ce sont en quelque sorte des tableaux simples et dénués de fonctions et de relations complexes comme dans les tableurs ou les bases de données relationnelles.
Si aucun nom n’est donné lors de la création de la DB, celle-ci est néanmoins préparée (icône de DB sans nom à droite). Il est toujours possible de renommer une DB. Attention ! Ce renommage n’est pas répercuté dans les scripts qui font appel à cette base. Initialement, la création d'une base de données se présente comme suit :
1) Name : Nom ré-éditable de la base de données. 2) Use View :Contexte de la base de donnée. 3) Number of Rows :Nombre de données ??? (colonnes???) 4) Le contenu (vide à la création).
Le contexte de la base de données peut être :
Player
Global
Civ
Cult
Organization (Faction)
Other
L'exemple courant donnera la DB suivante :
Où : 1) Le nom est donné, ici TestDB. 2) La vue à utiliser, ici Global). 3) Le nombre de données, ici 10. 4) Cette valeur fait apparaitre le nombre correspondant de champs (10) Ces champs peuvent être nommés pour en facilité l'exploitation dans les scripts qui feront appel à ces données. 5) Les modifications doivent être soumises pour être mémorisées.
Le remplissage de la base se fait par un script, par exemple :
L'écriture d'un tel script sera détaillée dans le « Volume II : Manuel du joueur ». Lorsque cette fonction a été activée, la base de données affiche le contenu comme celui-ci.
6) Une ligne de données (n° 1) a été créée. 7) Une valeur (64) a été attribuée à une colonne (Psi). 8) Et une icône () indique que l'on peut modifier manuellement les données.
Nous décrirons tout d'abord les paramètres qui influencent l'exécution du script (de 7 à 16). 6.1- Les paramètres d'exécution 7) Nom du script tel qu'il apparaît dans l'event (ici : « Unit_Test »).
8) {WindowTitle} Titre de la fenêtre WebIG (ici : « Unit test: May the Force be with you. »)
9) Hide during launch : Masquer au lancement (Oui/Non)
10) Require validation : Nécessite une validation (Oui/Non)
11) {singleInstance} (Oui/Non)
12) {resetAtStart} (Oui/Non)
13) {updateStagesInDb} (Oui/non)
14) {missionTimeout} (Unités)
15) {replayTimer} (Unités)
16) Name of action of NPC : Nom de l'action du PNJ
6.2- Test dans le navigateur
On peut commencer à tester le script dans le navigateur en cliquant sur (1) dans le navigateur. L'image suivante montre le résultat de l'exemple en cours :
À noter la présence du nom de {WindowTitle} (point 8) dans le titre de la page web et de la fenêtre WebIG. Attention au mode de rédaction du texte ! Certaines balises html ne passent pas en WebIG.
Par exemple, ici, la baliseUn autre exemple est le
(line break). En bbcode, le retour chariot suffit, mais est indispensable.
En conclusion, le lancement du script dans un navigateur ne doit servir que pour vérifier l’algorithmie mais pas la présentation.
6.3- Le pas à pas
Si un problème d'exécution apparaît, il peut être utile de tester le déroulement. Dans ce cas on clique sur (2).
L'image suivante montre le résultat de l'exemple en cours :
17) À partir d'une exécution lancée sur le Web, il est possible soit d'éditer le script, soit de le relancer. 18) Chaque étape est avancée manuellement soit simplement, en cliquant sur l'icone d'avancement , soit en sélectionnant le choix proposé lorsqu'il y a branchement multiple.
6.4- Le Yubo Pour tester le script en grandeur nature, il faut le lancer sur le serveur de test au petit nom de « Yubo ». Il faut pour cela se connecter sur le « Yubo » avec un compte autorisé, choisir un PNJ de préférence statique (pour ne pas courir derrière pour les tests) et, évidement libre (donc ne pas réutiliser un PNJ de missions). Ici, nous avons sélectionné un garde en poste. Il affiche son mode d’interaction dans une cartouche : (« ATTAQUER » en français). On lui assigne le script courant (ici, Unit_Test) en cliquant sur l'icone (3). Le résultat de cette assignation n'est pas visible instantanément même s'il elle est déjà effective. Pour la rendre visible, il suffit d'aller cliquer sur un autre PNJ, et de revenir ensuite sur celui-ci. On doit voir la cartouche qui a changé (ici : « Live long and prosper »). Le script peut être maintenant exécuté par le PNJ.
Nous avons déjà vu comment utiliser la vue du code source (5) dans le chapitre 4, lorsqu'il s'agissait de copier/coller le contenu d'un script dans un autre. Lorsque la modification est un échec, il est toujours possible de revenir à une version précédente en cliquant sur (6). La manière la plus standard pour éditer un script reste en cliquant sur le titre du script (ici : « jumping »), puis en ajoutant , en retranchant , en déplaçant les fonctions , et évidement, en modifiant le contenu des fonctions elles-même (ici : « weVMessage_v3_True ») ce qui sera l'objet du volume II.
Remarque : l'icône d'effacement d'une fonction se trouve à droite de la fonction. L'effacement est instantané, sans fenêtre d'avertissement ou de confirmation. Mais rassurez-vous ! Vous avez l'historique qui vous permet de revenir en arrière.
8.1- Le paramétrage 8.2- Les traductions
8.3- Le statut
8.4- Les droits et raccourcis associés
Exécuter le script
Visualiser et éditer le script en langage humain ou machine.
Visualiser et éditer les droits d’accès et exécution.
Affiche qui utilise le script
- Destruction du script.